Famille Hotte

Description

Fils de Narcisse Hotte et de Mélina Vanier, Adélard Hotte (1891-1976) étudie à Montréal et à Joliette pour y apprendre le métier de menuisier et de meublier, avant d’aller travailler à Sainte-Agathe pendant quelques années, dans une manufacture de portes et fenêtres. Il épouse Victoria Giroux en 1915, à la même époque où il voyage en Ontario et dans l’Ouest canadien pour perfectionner son anglais. En 1920, il achète un petit atelier de meubles et un moulin à scie à Prévost. Il y perfectionne sa connaissance des métiers du bois, puis est engagé à l’usine Latour et Frère. En 1940, il achète des parts dans la compagnie Shawbridge Lumber, devenue la propriété d’Henri Renaud dix ans plus tôt, et en 1947, il en devient l’unique propriétaire. Après avoir été conseiller de 1942 à 1945, puis maire de Shawbridge de 1945 à 1947, il est aussi élu au conseil municipal de Lesage, où il siège de 1948 à 1950, pendant que sa famille s’agrandissait de quatre garçons (René (devenu père Monfortain), Georges, Claude et Jacques) et de trois filles (Évelyne, Lucille et Pauline).

Né dans la maison familiale du 1026 rue Principale, et ingénieur de formation, Jacques Hotte devient gestionnaire de la Shawbridge Lumber avec son frère Georges, comptable, après le décès de leur père Adélard. Par son implication dans la Municipalité de Lesage, il devient secrétaire-trésorier de 1960 à 1962, puis conseiller de 1966 à 1970. Entre l’exercice de ces deux fonctions, il tient le rôle du maître de cérémonie lors de l’inauguration de l’actuel hôtel de ville sur le boulevard du Curé-Labelle en 1966.

Reconnu ingénieur en 1955, Claude Hotte obtient un poste de consultant pour des projets en Afrique avant de revenir à Lesage en 1962. À son retour, il est impliqué dans la construction de l’autoroute des Laurentides. Intéressé par le milieu scolaire, il devient le premier président de la Commission scolaire régionale de Saint-Jérôme en 1965. D’abord conseiller municipal de Lesage de 1970 à 1973, il assume la fonction de maire dans la Ville de Prévost fusionnée de 1982 à 1990, période durant laquelle il est le maître d’oeuvre de la réalisation du réseau actuel d’aqueduc municipal, incluant l’usine d’épuration des eaux usées. De plus, il modernise la gestion municipale en créant le poste de directeur général et en appuyant le projet du Parc régional de la Rivière-du-Nord. Faisant face à une forte opposition, il démissionne devant l’impossibilité de doter le maire et les conseillers d’un salaire correspondant mieux à leurs activités croissantes. C’est aussi sous son administration qu’une vraie bibliothèque municipale est installée dans l’ancien édifice Shaw sur la rue de la Station et qu’est rénovée l’ancienne école anglaise de la rue Maple, devenue le Centre culturel et communautaire de Prévost.